L’ÉCLAIRAGE DES BUREAUX

L’éclairage des espaces de bureau dépend de nombreux paramètres et obéit à des normes strictes de performance et de qualité. Fini la fatigue dû à l’éclairage fluorescent, la LED apporte, outre des économie d’énergie, un confort inégalé.

L’ergonomie du poste de travail et de l’environnement de bureau en général est aujourd’hui étudié de près dans ses différents aspects. L’éclairage en est une composante essentielle, déterminante tout d’abord pour la santé, et bien sûr pour la productivité au travail.

 

1 – Cadre règlementaire
Un certain nombre de normes encadrent aujourd’hui de façon stricte et détaillée les moyens d’éclairer les divers lieux de travail. Nous allons nous limiter ici à l’éclairage des bureaux.

1.1 – Rappel de quelques notions importantes

  • L’Éclairement est la densité de lumière présente sur une surface. Il s’exprime en Lux, qui représente un flux lumineux d’un lumen atteignant une surface d’un mètre carré. C’est une donnée très facile à contrôler grâce à l’utilisation d’un luxmètre qui nous donnera l’éclairement en un point donné. Les niveaux d’éclairement requis par la réglementation s’entendent en général en éclairement moyen pour une surface.
  • La Luminance est également très importante car elle permet de préciser les niveaux d’éblouissement éventuels induits par des luminaires. Le niveau d’éblouissement à son unité de mesure, l’UGR (Unified Glare Rating). Un luminaire affichant un UGR<19, sera considéré comme très faiblement éblouissant.
  • L’Indice de Rendu des Couleurs (IRC) est la capacité d’une source lumineuse à restituer les couleurs avec précision, sachant que la valeur d’IRC 100 correspond à une restitution des couleurs à 100%. Pour les tâches de bureau, on tient compte généralement d’un IRC supérieur ou égal à 80. L’indice de rendu des couleurs dépend directement des spécifications techniques du luminaire, contrairement à la notion d’éclairement d’une surface qui elle est induite autant par la qualité et le type d’installation que par le luminaire.
  • Le Coefficient de Réflexion est la capacité d’un support à réfléchir la lumière. Sans entrer dans des calculs complexes d’éclairage, on comprend naturellement qu’un mur peint en blanc réfléchira nettement mieux la lumière environnante que le même mur s’il était recouvert de tissu mural gris.


1.2 – Eclairement moyen d’une surface de référence

Il s’agit des différents types de surfaces auxquelles s’appliquent les niveaux d’éclairement moyen : dessus du bureau, plan de travail de classement, table à dessin, étagère d’archivage, etc.
La réglementation impose donc un éclairement moyen minimum autorisé pour chaque type de tâche ou d’activité et de pièce. Parallèlement à l’éclairement moyen, on précise également l’IRC minimum (indice de rendu des couleurs) :

1.3 – Cas spécifique de l’éclairage des postes de travail avec écran
Suivant la qualité de l’écran d’ordinateur, ce dernier peut générer des réflexions causant de l’éblouissement. L’installation d’éclairage et le luminaire lui-même doivent donc être prévus en fonction, car la luminance causée par les sources lumineuses doit rester en deçà de certains seuils (entre 200 et 1000 cd.m2 suivant les types d’écrans).

2 – Comment éclairer l’espace de bureaux ?

2.1 – L’existant
Le type de luminaire utilisé est intimement lié à la conception même du plafond. Celui que l’on rencontre le plus fréquemment est le plafond suspendu composé de panels carrés de dimensions 600×600 millimètres.

Fin progressive mais définitive des « pavés fluo 600×600 » équipés de 4 tubes fluorescents 18W. La fréquence utilisée pour réguler la vitesse des électrons dans un tubes fluo n’étant que de 50Hz en Europe, celui-ci est parfaitement perceptible à l’œil nue et provoque donc une fatigue aux personnes exposées à ce type d’éclairage. L’éblouissement est quant à lui géré à l’aide de « grilles » métalliques placées en sortie des luminaires, diminuant ainsi les effets indésirables de la luminance. Autre source de désagrément de ce type de luminaire, c’est de disposer de 4 tubes aux teintes parfaitement identique. Chaque tube n’ayant pas la même durée de vie, il faudra veiller à les remplacer avec des tubes parfaitement identiques.

Un autre type de dispositif rencontré fréquemment est la réglette suspendue équipée d’un ou de deux tubes fluorescents 58W, ce qui autorise un flux lumineux puissant. Il s’agit là encore de fluorescence. Ces réglettes fluo étaient bien adaptées aux salles de réunion par exemple et aux grands espaces de travail. Le fait de les suspendre permet également de régler l’éclairement au niveau des plans de travail en jouant sur la hauteur de suspension.

Nous pouvons aussi rencontrer des plafonds équipés de spots halogène encastrables. Outre la consommation électrique très importante de l’halogène, attention dans ce cas à l’éclairage trop directif qui créé des effets de faisceau et des zones d’ombres gênantes.

2.2 – L’éclairage LED
La technologie LED a permis l’invention d’un type de luminaire nouveau qui est une vraie révolution pour l’éclairage des espaces de bureaux : le panel LED.

En effet, ces produits sont capables tout à la fois de remplacer intégralement les anciens luminaires fluorescents dans toutes leurs applications, mais aussi de créer des usages nouveaux qu’autorisent leurs spécificités techniques.

De forme carrée (300x300mm, 600x600mm) ou rectangulaire (600x300mm, 1200x300mm), le panel LED est le plus souvent extra-plate :

Elle peut donc soit s’encastrer dans un plafond en remplacement d’une ciple dalle, sans autre système de fixation, ou bien se poser en saillie de façon esthétique, grâce à sa très faible épaisseur (voir la gamme LED WELL pour une gamme complète en cadre). On peut aussi la suspendre.

Outre la simplicité d’installation, le panel LED comporte de nombreux avantages :

  • Economie d’énergie autour de 50% par rapport à un système fluorescent pour un même flux lumineux.
  • Durée de vie multipliée en moyenne par 3 ou 4 (toujours par rapport à la fluorescence).
  • Pas de scintillement (dans les gammes de qualitative)
  • Allumage instantané

De plus, elle offre une qualité de lumière incomparable, grâce à une diffusion lumineuse grand angle et uniforme créant un effet unique de puits de lumière. De base un panel a un niveau d’éblouissement UGR<20, il est aujourd’hui courant d’en trouver en UGR<19 et il est aussi possible de descendre jusqu’à des niveau d’UGR<17. Compte tenu de sa conception, le flux lumineux est obtenu par réverbération, la LED dirigeant horizontalement son flux lumineux à travers un matériau à propriété optique (PMMA – nota bene : pour faire du prix, certains fabricants proposent des solutions ou le PMMA est remplacé par du plastique ordinaire de type polystyrène et ne propose pas du tout les mêmes performances). Concernant le débat sur le risque potentiel de la LED sur notre santé, cette solution a pour avantage d’éviter toute exposition directe à la LED.

La technologie progresse, et de nouvelles évolutions permettent à un même panel d’intégrer différentes teintes, et ainsi de basculer du 3000K le matin au 6000K le soir pour s’adapter ou stimuler vos humeurs. Sur des modèles haut de gamme, il est dorénavant possible d’ajuster la puissance émise en fonction de la luminosité de la pièce pour garantir une lumière constante. Particulièrement pratique lorsqu’un nuage passe devant le soleil.

 

A côté des panels LED extra-plats, nous trouvons aussi des panels plus techniques et épais permettant de gérer différemment la diffusion du faisceau lumineux.
Une nouvelle génération de panneau, dit « backlight » arrive sur le marché. Solution ultra économique, il est assez épais, ce qui sera rarement un problème dans un faux-plafond, mais proposera une lumière plus agressive, car les LED sont orienté vers le bas et non sur le côté comme sur les panels LED « classique ».

La technologie LED apporte également sa contribution à l’éclairage directif. Comme nous l’avons vu plus haut, l’utilisation de spots halogènes encastrés dans un bureau, doit être maniée avec parcimonie du fait de l’effet de faisceau et des ombres portées qui en résultent. Les modules LED, qu’ils soient sous la forme d’ampoule Spot LED ou de spot LED intégré, permettent de s’affranchir des anciennes normes d’angles de faisceau des spots dichroïques (le cas général était 36 à 38° d’angle). Nous avons maintenant à notre disposition des spots encastrés fournissant un flux lumineux puissant mais très grand angle.

3 – Combien de panels LED me faut-il pour éclairer mon espace de bureau ?

Bien sûr cette question ne peut pas avoir qu’une seule réponse, tant sont nombreux les paramètres entrant dans le calcul : puissance même du panel LED, dimensions et surface de la pièce, hauteur du plafond, coefficients de réflexion du sol, des murs, du plafond, …

On peut toutefois proposer les quelques règles générales qui suivent, en prenant comme référence un panel LED de spécifications et qualité standard :

  • Panel LED 600×600
  • Puissance consommée 40W
  • Flux lumineux 4000 Lumens
  • Température de couleur 4000K
  • Indice de rendu des couleurs > 80


3.1 – Remplacement de dalles fluorescentes 4x18W

En faisant un remplacement « 1 pour 1 », on est assuré d’obtenir avec les panels LED des niveaux d’éclairement semblables à ceux existant avec les pavés 4×18 W fluorescents. Si l’installation fluo avait été calibrée pour offrir les 500 lux règlementaires pour les plans de travail de bureau, vous obtiendriez des valeurs équivalentes avec le panel LED. Idem dans le cas de niveaux d’éclairement à 300 lux.

3.2 – Installation nouvelle

Les valeurs qui suivent ne sont que des exemples et ne peuvent en aucun cas remplacer une étude d’éclairage. Elles peuvent servir de guide ou être utilisées dans le cas d’installations simples.

Nous considérons une pièce ayant un plafond de 2,50 mètres de hauteur, des plans de travail utiles à 0,75 m du sol (hauteur standard d’un bureau) et les coefficients de réflexion suivants : sol = 20, murs = 60, plafond = 80.


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